Francesco Tristano

Genre piano, electronic, minimal, ambient, chillout

Destroying in order to create…
Creating in order to destroy…

14 février 2005, un concert aux Bouffes du Nord (à Paris), un pianiste joue de la musique baroque et de la musique contemporaine. En conclusion, une reprise hypnotique de « Strings of Life » et l`acte de naissance d`inFiné.

Un album plus tard, Francesco Tristano est encore plus que jamais investi par le désir de repousser les frontières entre les genres. Il signe avec « Auricle Bio On » et le touché d´or de Moritz von Oswald, une pierre angulaire dans sa carrière, qui propulse son art vers de nouveaux territoires artistiques jusqu´alors vierges d´explorations, et donc par essence, inclassables. L´occasion unique pour inFiné d`introduire l`Hybrid, une collection difforme et subversive destinée à réanimer votre enthousiasme pour la création musicale.

Un pied dans les réseaux « Classiques » traditionnels, l`autre dans la musique électronique, Francesco Tristano a trouvé son équilibre artistique en s`appuyant sur un grand écart entre des genres antagonistes. Une véritable figure d´acrobatie musicale qui fait de lui une personnalité hors-norme et rare.

En tant que pianiste « classique », Francesco, à peine plus âgé de 25 ans, a déjà rayonné sur les plus grands auditoriums du monde (Carnegie Hall de New York, Philharmonie de Berlin, Cité de la musique de Paris….). Après un passage remarqué dans quelques-uns des meilleurs conservatoires du monde, et, auréolé de nombreux concours prestigieux, ses interprétations de Frescobaldi, Bach, Ravel ou Berio rencontrent un premier succès critique.

Son aventure dans les sphères « électroniques » commence à son arrivée à New York dans la très prisée Juilliard School. Si les ombres d`illustres personnalités de la musique contemporaine et minimale (Steve Reich, Philip Glass, Luciano Berio…) planent encore sur l`école, le jeune pianiste découvre en outre dans la Grande Pomme une scène Techno florissante qui l`amène rapidement à prendre les platines et organiser avec quelques camarades ses propres soirées Club.

De retour en Europe, il croise les chemins d`Agoria et de l`équipe inFiné. Il collabore à la réalisation de deux morceaux de « The Green Armchair » avant de se lancer dans la composition de son premier album en compagnie du génial producteur mexicain Fernando Corona aka Murcof. Les deux hommes enchaîneront par la suite une poignée de dates en duo dans de prestigieux festivals électroniques européens (Sonar, La villette Numérique…).

Tout simplement « hors format », pas Jazz, pas Classique, encore moins Electronique, et pourtant définitivement Baroque et Techno, « Not For Piano », le premier album de Francesco Tristano trouva sa place plus facilement dans les souvenirs réjouissants de ses auditeurs, que dans les colonnes de la presse spécialisée ou les racks des magasins. Les oreilles averties de Jeff Mills, Mike Banks, Derrick May et de nombreux journalistes éclairés partout dans le monde ne se sont pourtant pas trompées et suffisent à asseoir définitivement une réputation d`artiste à suivre pour notre jeune pianiste.

Après une première date avec Innerzone Orchestra en Italie, Carl Craig, travaillant sur un remix de « The Melody », invite Francesco à le rejoindre à Detroit pour ré-enregistrer certains passages de piano. Cette rencontre fusionnelle donnera lieu à une relecture largement plébiscitée lors de la Winter Conférence de Miami 2008, et trouvera son extension dans Versus. Réunissant les deux hommes, le parrain de la techno minimale berlinois, Moritz von Oswald, et la compagnie de François Xavier Roth, Les Siècles, le projet "Versus" se matérialisera par un concert exceptionnel, le 18 octobre 2008 à la Cité de la Musique de Paris. Une affection toute particulière pour la scène et le live dont sont largement emprunts les « Auricle Bio On ».

Mixé en quelques prises à partir de juxtaposition de samples de piano, le pianiste dévoile avec ce nouveau projet, son goût prononcé pour l´expérimentation sonore. « Depuis John Cage, on sait que n`importe quel bruit est de la musique. Le piano, c´est une machine aussi, un matériel exceptionnel et je l`utilise pour obtenir des effets qui sont directement inspirés de la Techno » confesse Francesco.

Les « Auricle Bio On » capturent en deux morceaux de plus de 20 minutes, l´unicité qui a fait de chacune des apparitions de Francesco une expérience contrastée à la fois déroutante et jubilatoire. Elles invitent son auditeur dans un périple sonore, dont le parcours se dévoile au rythme des clusters, des flangers et des oscillateurs improvisés par le pianiste avec son instrument. Jamais ennuyeuses, elles alternent moments de tension et d`allégresse, emporté par un souffle de spontanéité, qui les placent aux côtés des plus beaux disques que les années 70 aient donnés au Jazz.

Pas si étonnant, dès lors, de retrouver Moritz von Oswald, crédité à la post-production des « Auricle Bio on ». Seul l`enchanteur de TV Victor, Rhythm & Sound ou des M-Series était à même de révéler à son auditeur un nouveau relief 3D et d`élargir la palette sonore de ces enregistrements en stéréo, sans les priver de leur fraîcheur. Une nouvelle complicité fertile, qui propulse les « Auricle Bio On » au rang d´œuvres indispensables pour n`importe quel amateur de défrichages sonores.


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