Lars Danielsson, ce musicien de jazz suédois a plus d'une corde a son arc: il est bassiste, compositeur, violoncelliste mais aussi producteur. Lars Danielsson, l'une des figures de la scène jazz scandinave. Son nouvel album est une expérience. Mêle jazz classique, électro et ambiant ( et pas ambiance). Le plus souvent en totale improvisation.
"Je ne sais jamais vraiment à l'avance ce que ça va donner. Souvent, si j'ai une bonne idée de ce que ça va être, si je sais exactement ce que je veux faire et que j'essaye, alors ça ne marche pas. Donc j'essaye de rester ouvert et de faire des expériences."Lars Danielsson
Ses gammes, Lars Danielsson les a faites au violoncelle classique. Plus tards il s'est tourné vers l'instrument avec lequel il se sent aujourd'hui le plus à l'aise : la contrebasse.
Du jazz à la musique électronique… Danielsson est loin d'être le seul musicien à avoir emprunté cette voie. Mais pour lui, ce n'est pas forcément l'art qui veut ça. C'est surtout une évolution logique de sa musique.
"Prenez Miles Davis. Au fil des ans, sa musique à souvent changé. Je ne pense pas qu'il ait changé sa manière de jouer, mais plutôt le son qui l'accompagnait."Lars Danielsson
Sur scène, c'est aussi l'improvisation qui prime. Lars Danielsson s'y produit avec le batteur Jon Christensen (Yôn), le pianiste Jacob Karlsson et surtout le DJ Jan Bang (Yaan Beng)
"C'est un défi et cela demande beaucoup de concentration et d'énergie. Mais l'important quand on joue de la musique de cette manière, c'est de ne pas essayer de faire quelque chose, mais de laisser venir. D'attendre. D'avoir la patience d'attendre et de voir où l'on va, où la musique vous conduit."Lars Danielsson